L'artiste peintre Joseph ASAL (1875-1950)

ENFANCE ET APPRENTISSAGE (1875- 1900)
Mr. Joseph ASAL est né le 2 février 1875 à Fribourg en Brisgau. Sa maison paternelle n’était autre que la maison du jardinier dans le domaine du petit manoir « Colombi ». Son père travaillait en qualité de jardinier-horticulteur au service de la famille THOMAE. Joseph n’a que 3 ans lorsqu’il devint orphelin de sa mère. A dix ans, il perd également son père. Placé dans un orphelinat à Lahr il fré­quente dans cette ville l’école primaire, puis entre en apprentissage dans une entreprise de peinture, à Pforzheim. Ses maîtres et patrons découvrent en lui des talents artistiques exceptionnels. A l’Ecole technique de Pforzheim ses goûts s’affirment davan­tage encore, si bien que la direction de l’Ecole entreprend les démarches pour orienter le jeune homme vers les carrières de l’art.
 

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C’est alors que l’orphelin de 18 ans a la chance de trouver un soutien auprès de l’ancien patron de son père: Mr. THOMAE n’hésite pas un instant pour prendre à sa charge les frais d’étude. Joseph Asal entre à l’Académie des Beaux Arts à Karlsruhe vers 1893. Un moment il interrompt ses études et fréquente l’atelier du verrier d’art, le Professeur Fritz GEIGES, à Fribourg. On le retrouve à l’Académie de Karlsruhe en 1898, puis élève de l’artiste Hans Thomas.
Ces premières oeuvres datent de cette époque. Collaborateur de Fritz GEIGES, Joseph ASAL restaure et créa des fresques ornant les célèbres tours-portes de Fribourg: le «Martinstor» et le « Schwa­bentor ». Le St Georges, patron de la ville de Fribourg est une fresque de la main d’ASAL. Tou­jours pendant la même période, il collabore à la décoration de l’Eglise St Jean (Fribourg). Sa première oeuvre personnelle dans l’art sacré nous la trouvons en l’Eglise du Sacré-Coeur (Fribourg). Son coup de crayon artistique lui vaut une commande en tant qu’illustrateur d’un ouvrage sur les légendes badoises « Badisches Sagenbuch de WEIBEL ».
 
 
A L’ÉCOLE DE BEURON (1900-1910)
Une période importante dans la vie de Joseph ASAL. Son âme religieuse, son goût pour la vie intérieure, ses réussites dans l’art sacré, lui font prendre le chemin vers la célèbre ABBAYE DE BEURON, dans la vallée du Haut Danube.
Il faut savoir que BEURON compte à l’époque parmi les centres les plus importants du renouveau de l’art sacré. Joseph Asal ressent en lui une vive attirance vers la vie monastique: il est décidé de suivre l’exemple de trois autres artistes: PETER LENZ, architecte et sculpteur - JAKOB WUGER ET LUCAS STEINER tous deux artistes-peintres. Les 3 amis avaient pris l’habit de St Benoît à l’abbaye de Beuron: Br. Désidérius LENZ, Br. Gabriel WUGER, Br. Lucas STEINER. Ces trois frères bénédictins avaient réussi, en peu de temps, à faire fleurir un art sacré renouvelé, cet art très caractéristique qu’on a fini par désigner sous le nom de « Art de BEURON » ... « der Beuroner Stil ».
Joseph Asal vient donc à Beuron, se prend d’amitié pour les 3 frères bénédictins, embrasse de toute son âme enthousiaste et généreuse les conceptions nouvelles de l’art sacré qu’il trouve là en pleine floraison. Il se prépare à entrer dans la vie religieuse, commence son noviciat. Il participe activement à la décoration de la chapelle des béné­dictines au couvent de Ste Hildegarde (région de Coblenz). Mais le voilà qui tombe sérieusement malade. Il doit interrompre son noviciat. Il quitte enfin Beuron vers 1910. Son passage dans ce foyer de prière et d’art le marquera pour toute la vie. Joseph ASAL, restera au fond de lui-même une âme bénédictine.
 
 
 
JOSEPH ASAL S’ÉTABLIT EN ALSACE (1910-1919)
Joseph Asal avait visité l’Alsace à plusieurs reprises au temps de sa jeunesse. Mais en 1910, il y vient pour un séjour plus long et cette fois l’Alsace ne le lâchera plus. Asal trouve son domicile à Marienthal, à l’ombre du Carmel et voici dans quelles circonstances.
Le Carmel avait été fondé en 1887, par la Rev. Mère Marguerite du St Sacrement. Le couvent comp­tait parmi ses bienfaiteurs et bienfaitrices Melle Ottilie DE WENCKER, originaire de Fribourg. C’est elle qui avait recommandé Joseph ASAL comme artiste décorateur de la chapelle du Carmel. Les soeurs carmélites firent bon accueil à l’artiste et l’instal­lèrent dans une dépendance de leur couvent.
Joseph Asal se met à l’oeuvre aussitôt. Il con­sacre à la Chapelle dédiée au Sacré-Coeur de Jésus le meilleur de ses talents et de son temps. Les longs et minutieux travaux se prolongent pendant des années pour s’achever pendant les durs mois de la guerre 1914-1918.
Joseph Asal finit par aimer sa chère Alsace, d’autant plus que le pieux artiste avait trouvé à l’Ombre du Carmel de Marienthal un lieu idéal pour un travail paisible et une vie intérieure intense. Il se décide donc d’y fixer son domicile définitif et lorsque la guerre prend fin et que l’Alsace re­tourne à la France, ASAL demande la nationalité française. Désormais l’Alsace va bénéficier ample­ment de son dévouement à la cause de « l’art sacré ».
 
 
 
LA PÉRIODE DES GRANDS TRAVAUX D’ART (1919-1940)
Entre les deux guerres, pendant 20 ans, Joseph ASAL décore un nombre important de sanctuaires du nord au sud de l’Alsace : BISCHEIM, DANGOLSHEIM, HAGUENAU (église St Nicolas), KOENIGSHOFFEN (Chapelle des Pères capucins), MATZENHEIM (Chapelle du Collège St Joseph).Ci-dessous les peintures originelles qui seront modifiées...
 
HAEGEN (St Quirin), FESSENHEIM (Haut­-Rhin), SCHWEIGHOUSE (Haut-Rhin), NIEDERHAS­LACH (Chemin de croix), OBERBETSCHDORF, OBER­BRONN, PETERSBACH, SAVERNE (Chapelle St Flo­rent des Pères du Saint-Esprit), STRASBOURG (Foyer de l’Etudiant catholique), EHL-BENFELD (Chapelle de la Maison Mère des Frères de la Doctrine chré­tienne).
Nous reparlerons plus loin de quelques-unes de ces créations.
 
 
 
RÉFUGIÉ EN FRANCE-LIBRE (1940-1945)
En mai 1940, Joseph ASAL partage le sort des réfugiés de la région de Haguenau. Il trouve refuge dans le sud de la France, en pays de Loire (près de Roanne, région lyonnaise). Lorsqu’en juillet l’armis­tice permet le retour des Alsaciens, ASAL ne re­tourne pas. lI sait qu’il court le risque d’être arrêté par les Nazis: il s’était permis trop de critiques contre le régime; il a été averti par ses amis d’Al­lemagne que sa présence est indésirable.
ASAL est accueilli par un autre Alsacien, le P.KOLMER (Salésien) qui dirige l’Ecole d’agriculture de Ressins, près de Roanne. II n’est pas le seul réfugié alsacien dans cette maison d’accueil: le P.HEILIGENSTEIN de Haguenau, loge au premier étage du vieux manoir, ancienne propriété de la famille Etienne Gautier, propriété acquise par les Pères salésiens pour servir la jeunesse paysanne de la Loire.
En juillet 1941, Asal connaît une joie immense et inespérée: il voit venir à Ressins d’autres réfugiés:
ce sont les jeunes Frères et novices d’EHL de Mulhouse et de Matzenheim, accompagnés par quelques frères plus âgés: Fr. Philibert, Fr. Ernest, Fr. Alexis. Ils ont fui clandestinement l’Alsace et, par la Suisse, ont débarqué en zone libre.
ASAL paie sa pension en exécutant des travaux de peinture (réfectoire, chapelle). Il est appelé à décorer la petite Eglise de BOYER, proche de Ressins. Les Pères Salésiens lui confient en plus la décoration de la chapelle du Collège d’AIX (Haute-Loire).
Malgré les pénibles années de guerre où l’on souffre de la faim, ASAL n’est pas perdu dans cette lointaine campagne du centre de la France. Il rencontre à Ressins de nombreux amis d’Alsace et noue des connaissances parmi la population du pays. Une chance extraordinaire aussi lui sourit à cette époque. Il découvre, sous les combles du vieux manoir, couverts de poussière, éparpillés en tous sens, les cartons, les esquisses et études multiples d’un artiste célèbre: Etienne GAUTIER. Ce peintre, ancien propriétaire du château et de son vaste domaine, avait laissé là, après sa mort, un riche patrimoine artistique. Les héritiers du peintre n’y avaient jamais porté grand intérêt, semble-t-il. C’est Joseph ASAL qui sauvera ces oeuvres d’art. Patiemment il rassemblera les précieux papiers, les nettoiera, les restaurera et les classera. Après des milliers d’heures de travail, ASAL remettra les docu­ments aux Pères salésiens, propriétaires du lieu. La riche collection des études et esquisses de l’ar­tiste Etienne Gautier appartiennent aujourd’hui à un musée de Lyon.
 
 
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LES DERNIÈRES ANNÉES (1945-1950)
Joseph ASAL revient en Alsace après la libé­ration. Il retrouve son bienheureux domicile à Marien­thal. Il a atteint sa 70e année. Trop âgé pour entre­prendre de grands travaux de décoration il n’ac­cepte plus que des oeuvres de dimensions réduites: un tableau du Christ commandé par les Soeurs de Niederbronn pour leur Salle de Chapitre - deux tableaux, dans le style des icônes pour l’église de Petersbach -. Il assiste de ses conseils une carmé­lite douée pour la peinture: (Chemin de croix, cha­pelle de Matzenheim).
ASAL retrouve en Alsace quelques bons amis:Mr. Louis Kubler qui lui consacrera un article dans la revue « CHEZ SOI» du 1er décembre 1950. Son ancien élève, J.GASS (Brumath) devenu professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Strasbourg ne manque pas de lui rendre visite. Joseph Asal séjournera quelque temps au Collège de Matzenheim, parmi les Frères qui avaient partagé son exil, en tant que réfugiés.
Le 26 avril 1950, ASAL rend son âme à son créateur et Père, achevant sa belle vie dans la prière et l’offrande de sa mort. Avant même de parler de l’artiste, il faut parler de « l’homme profondément croyant » qu’il fut, sa vie durant. Son oeuvre artistique ne peut être com­prise qu’à la lumière de sa qualité religieuse. On l’appelait le « peintre du Seigneur », le « Moine en habit civil ». Des années passées à l’abbaye de Beuron, Asal gardait la nostalgie d’une vie totale­ment consacrée à la gloire de Dieu. Il était l’homme de prière, une âme mystique, un témoin du royaume à venir par son détachement et sa vie ascétique, qui le rendait capable d’un plus grand amour: celui des pauvres.
 
 
« L’âme mystique » se découvrait à tous ceux qui l’approchaient de près. Il nourrissait sa vie intérieure d’une lecture assidue de la Bible, des Pères, et des grands mystiques (St Jean de la Croix, Ste Gertrude, Ste Catherine de Sienne.. Ste Thérèse d’Avila, Ste Thérèse de Lisieux). L’imitation de Jésus-Christ de Thomas de Kempis était un de ses livres de chevet.
Il priait sans cesse, consacrait un temps impor­tant à l’oraison. L’Office des moines et des moniales l’attirait. La Sainte Liturgie eucharistique, comme pour l’Eglise et la théologie orientale, représentait pour Asal une préfiguration de la liturgie du ciel. Aussi aimait-il les admirables mélodies du grégorien dont le rythme est comme l’expression et le com­mentaire des mystères de l’incarnation et de la rédemption: étonnement respectueux, joie naïve de l’appel à la docilité spirituelle, joie candide de la nativité, joie extatique de Pentecôte, supplication plaintive, jubilation du gaudeamus de l‘Assomption.... On pouvait le surprendre, notre pieux artiste, fre­donnant ces inoubliables mélodies, pendant l’exé­cution de ses travaux.
Il savait prier simplement, à la manière de St François d’Assise. La nature, dans la variété de ses spectacles, miracle permanent de la puissance et de la sagesse de Dieu, était pour lui, à côté de la Bible, cet autre LIVRE où il découvrait Dieu. Je me souviens, comme si c’était d’hier, de l’une ou de l’autre pro­menade faite en sa compagnie. C’était en août 1941, à Ressins dans la Loire. Nous cheminions à travers prés pour chercher le lait dans une ferme, en pleine campagne. Nous méditions le chapelet dans la brise d’un soir d’été. Plusieurs fois, Asal interrompit la prière, s’arrêta et me dit: « Regarde ce beau coucher de soleil, cette illumination du ciel, ces contrastes dans le paysage... » - Et quelques pas plus loin: « Ah! quelle splendeur que ce bouquet de mauves » - Et vois, là-bas, le troupeau de moutons à contre-jour   « Pour ces beautés, louons le Seigneur ». « Je vous salue... »
Asal regardait toute chose avec ce regard tou­jours jeune de la foi. Il savait s’extasier devant les innombrables parcelles de beauté. Mais plus encore que la beauté physique, celle des formes, des couleurs, des mouvements, des jeux d’ombres et de lumières, il était sensible à la beauté morale: qui­conque aura longtemps contemplé les visages qu’il a peint, y découvrira comme « le regard de bonté de Dieu sur l’homme créé à son image ». « Il y a dans tout regard humain, dans tout coeur humain, dans tout acte de pitié, de compassion et de charité, un reflet de la sainteté de Dieu » aimait-il dire. Aussi Asal était-il particulièrement renseigné sur certains faits mystérieux, certains phénomènes mystiques dans la vie des Saints. Il était convaincu que des âmes privilégiées, à toutes les époques, étaient des témoins de la présence vivante du Christ sur terre; qu’il leur était donné de poursuivre la passion ré­demptrice du Christ grâce à un don d’union intime avec Lui.
 
 
« Fils de I’EgIise » ....Mais ce serait une erreur de croire que Joseph Asal se perdait dans des élévations spirituelles, dans des rêveries mystiques. Il faisait bien partie de l’Eglise militante; il avait les pieds par terre, il était à l’écoute de la vie de l’Eglise. Les actes du pape, les prises de position de la hiérarchie ecclésiale, les problèmes missionnaires, les travaux du mouvement oecuménique, les souf­frances de certaines chrétientés, tout cela retenait son attention. Il avait soin de renseigner les autres sur tous les problèmes nouveaux qui se posaient à l’Eglise.
 
 
« un homme d’ascèse »    Voilà sans doute l’aspect qui a frappé davantage ceux qui l’ont connu et rencontré. Le « moine en habit civil » éton­nait par sa simplicité de vie, sa sobriété extrême, son détachement de la richesse, de la vanité, son soin à fuir la gloire et les honneurs. Point de re­cherche dans son habillement, dans sa coiffure, dans sa toilette. Une démarche sans affectation aucune. En société, aucune recherche pour imposer sa pré­sence, ses idées ! Ce n’est pas qu’il manquait de personnalité. Il savait en certaines occasion réagir avec vigueur quand la vérité et la justice étaient en jeu. Et combien il était lucide! combien il savait deviner les intentions profondes de ceux qui avaient affaire à ses services. Il n’était pas dupe jamais...; mais lorsque sa seule personne ou son seul intérêt étaient en jeu, il préférait supporter patiemment l’injustice et même l’affront, au risque de passer pour un « naïf ».
 
Avec ses talents, il aurait pu faire fortune.... et acquérir un renom. Il n’en voulait pas; il était donné au Seigneur. Jamais il n’a voulu prendre part à une exposition d’art. Jamais on ne l’a invité à présenter des oeuvres dans une exposition « d’art sacré ». Le signe le plus authentique de sa pauvreté, de sa modestie, de son humilité, de son détachement se­lon l’esprit des béatitudes, c’était sa charité. Ses véritables, ses grands amis, c’étaient les pauvres. Ses maigres ressources allaient à eux. Selon le témoignage donné par Mr. Joseph Gass, artiste-peintre, son élève et son ami de toujours, devenu Professeur à l’Académie des Beaux Arts à Stras­bourg, Mr. Joseph ASAL voyait dans les pauvres la présence de Jésus-Christ : il a recueilli chez lui deux aveugles en 1949. Il s’est occupé d’eux et leur a procuré les moyens de faire le pèlerinage à LOURDES, et lui-même avait voulu leur servir de guide.
 
 
TÉMOIGNAGES
 
Pour finir cette courte évocation intitulée Joseph ASAL, « Homme de Dieu) voici quelques témoi­gnages, dont je tairai les noms par discrétion.
 « Mr. ASAL qui vient de nous quitter pour la paix éternelle, a été pleuré par de nombreux amis, par de nombreux pauvres de la région. Tous l’ont vénéré comme un homme animé d’un zèle ardent et constant pour la gloire de Dieu »
 « Il vivait pauvrement, se contentait de peu. Mais lorsqu’il s’agissait d’embellir les lieux du culte, le plus beau et le plus parfait, jusque dans les moin­dres détails, ne lui paraissait pas trop riche »
 « Je me souviens l’avoir rencontrer, voici 69 ans et plus. Il était venu dans le magasin de mes parents. Je ne le connaissais pas. J’avais bien entendu parler de l’artiste-peintre de Marienthal. Je devinais alors que ce ne pouvait être que lui. Je voyais que j’avais devant moi un homme extraordinaire. Tout en lui respirait douceur et modestie, affabilité. Dans la suite, ma première impression s’est confirmée; je le tiens aujourd’hui pour un grand serviteur de Dieu, n’ayant vécu que pour la plus grande gloire du Seigneur ».
 « Dans le contact que j’ai pu avoir avec Mr. ASAL, on se sentait en présence d’un « être habité », à l’âme délicate et sensible. Grande mo­destie, accueil souriant et bienveillant, grand empres­sement à rendre service, à payer de sa personne. C’était un saint. Je l’ai vu prier pendant de longues heures dans une chapelle glaciale, immobile. II se contentait d’une nourriture plus que frugale et sou­vent il lui arrivait de réserver finalement son repas à un pauvre. Et quel artiste méticuleux, soigneux. Combien volontiers il multipliait les conseils et di­rectives à ceux qui voulaient s’initier à l’art. Point de jalousie! Un désintéressement total! Et c’est ainsi que cet artiste « homme de Dieu » est mort les armes à la main « pinceaux et chapelet ».
Fr. Denis SIBLER
Bulletin des Anciens élèves de Matzenheim, N° 154 et 155, juin et décembre 1980